Quand l’avenir - et ses risques sur nos milieux - justifient nos choix
« Apprenons à être fidèles à l’avenir ! » Mais que veut bien dire cette injonction de la philosophe Gabrielle Halpern, que j’ai souvent utilisée lors de nos formations TEK4life aux comptabilités écologiques ? A l’heure où parait la synthèse des six rapports du GIEC , l’idée d’être guidé par l’avenir prend tout son sens. Une chose rassemble aujourd’hui tous les humains : se mobiliser pour maintenir notre vaisseau-Terre habitable !
« Entre 3,3 et 3,6 milliards d’humains vivent dans un environnement très vulnérable, expliquent les experts. D’ici à 2050, de nombreuses mégapoles côtières et des petits Etats insulaires, exposés aux submersions, pourront connaître chaque année des catastrophes qui ne survenaient autrefois que tous les cent ans. Et d’ici à la fin du siècle, 75 % de la population mondiale pourrait être exposée à des vagues de chaleur mortelles, notamment dans les villes, contre 30 % aujourd’hui. Si l’humanité veut éviter le chaos climatique, il lui faut dès maintenant transformer en profondeur les modes de production et de consommation, dans tous les secteurs ».
Stop aux voleurs de la planète !
envoyé par le fond ce 3 février avec dix tonnes d’amiante et ses 644 tonnes d'encres et autres matières dangereuses, c’est inique et révoltant. Découvrir avec le documentaire « Les fantômes du pétrole » (réalisé par Audrey Gloaguen et diffusé sur France 5) que plus de 20 millions de puits de pétrole sont laissés à l’abandon, polluant les sols et crachant notamment du méthane, c’est la même irresponsabilité. Je pompe et je jette, voilà ce qu’est notre civilisation.
Ce serait grotesque si ce n’était funeste. Voir le Foch, ancien fleuron de la Marine française, errer comme un pestiféré avant d’être 2023 pour donner de la valeur à la maintenance
En ce début d’année, c’est l’avenir que nous mettons en scène avec nos vœux : nous allumons des « possibles chatoyants » chez nos interlocuteurs ! On se souhaite du succès, des conquêtes…mais dans quel but ?
Et si nos souhaits à l’aube de 2023 consistaient à « mettre en valeur » ce qui va garantir le futur ? Et si nous donnions envie à chacun de participer à des actions de réparation, d’entretien, de régénération pour faire durer les objets, les services et les milieux qui soutiennent nos vies… ?
Ciel, ma fertilité !
montrent qu’il en est de même pour les hommes d'Amérique du Sud et centrale, d'Asie et d'Afrique. Le déclin du taux de cellules sexuelles aurait même doublé depuis 2000 (2,64 % par an contre 1,16 % entre 1973 et 2018).
La fécondité humaine est-elle menacée ? A la Une du Monde, on annonce « l’effondrement de la fertilité masculine ». Preuves à l’appui ! Après avoir signalé, en 2017, la chute de la concentration des spermatozoïdes chez les hommes occidentaux et australiens, des équipes de recherche dirigées par Hagai Levine, de l'Université hébraïque de Jérusalem, et Shanna Swan, de l'école de médecine Icahn à New York,Formez-vous à donner un prix au risque climatique et écologique… au regard des plus fragiles !
deux commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath. « Éternellement cyclique, notre fragilité se dresse à plusieurs reprises au premier plan, nous regarde en face, puis semble disparaître, alors qu'elle s'attarde sous la peau épaisse du temps, endormie mais pas partie, silencieuse mais jamais réduite au silence. » L’écouter c’est commencer le travail de résistance, de réinvention d’une écoute des limites du monde et du temps.
Le Manifeste de la fragilité a été choisi comme « climat » de la 16e Biennale de Lyon ouverte jusqu’au 31 décembre. « Notre existence est fragile, l’assumer c’est se donner de la force », estiment les