Le vivant comme cause commune
En cette rentrée où la question de la compatibilité entre l’écologie et l’économie fait l’actualité, je publie L’urgence du vivant, vers une nouvelle économie. Je présente dans cet ouvrage des initiatives locales, des inventions judicieuses, des outils dynamiques de mesure de progrès (résilience, relation…), des méthodes comptables, des réinvestissements… qui permettent ensemble la mutation de nos modes de vie et de production. Il s’agit de prendre soin du vivant duquel toute notre économie dépend et dépendra de plus en plus. Mais une question nous taraude : Comment faire ?
Une marche pour le climat samedi. Des tribunes qui pleuvent pour mobiliser un sursaut définitif… jusqu’aux artistes – bientôt aussi atterrés que les économistes – derrière Juliette Binoche.
Le mouvement qu’a attisé la démission de Nicolas Hulot s’amplifie. S’il va quitter le devant de la scène politique – avec des acteurs professionnels de la chose – il va monter « en politique » au sens que la société entière a compris l’urgence au point de n’avoir plus qu’une obsession : comment être à la hauteur de l’urgence, comment être à l’échelle ?