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La formation aux Mesures et Comptabilités écologiques conçue par TEK4life et Kairos Accompagnement et recherche vise à comprendre, cartographier, appréhender la transformation en cours du monde de la comptabilité face aux dérèglements climatiques.

Elle s'adresse aux professionnels de la RSE, des chaines d’approvisionnement, du contrôle de gestion, de la finance, de l’audit, du conseil, de la comptabilité, de l’assurance, de l'actuariat...

Elle présente

+ les nouveaux cadres et outils de gestion socio-écologiques,

+ les réglementations qui obligent le monde économique à passer « en régime de soutenabilité »,

+ les métriques aptes à appréhender le capital naturel

+ les modèles de comptabilités socio-écologiques émergents qui permettent d’intégrer les dimensions écosystémiques dans les comptes des entreprises.

Ce parcours permet de recueillir les informations des meilleurs experts, de les interroger et de s’approprier les sujets avec eux.

Interviennent dans ce parcours : 

Louis Dupuy, économiste à l'APESA,

Antoine Vallier, expert métriques envrionnementales,

Maud Gaudry (ex-Mazars) experte des réglementations européennes,

Geneviève Ferone-Creuset, co-fondatrice de Prophil, experte de la post-croissance et des modèles d'affaires soutenables,

Dorothée Browaeys, présidente de TEK4life, experte du fonctionnement des écosystèmes et de leurs limites.

Quels sont des défis abordés ?

Alors que les risques bioclimatiques mettent en tension les organisations, la capacité à rendre compte des performances environnementales et sociales devient stratégique.

Au-delà de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), il s’agit de faire de la protection des équilibres écosystémiques, une condition de toute activité, de toute entreprise.

Le monde politique - Europe en tête - est d’ailleurs en train de fonder une nouvelle conformité (par les nombreuses législations liées au Green deal) que l’on peut résumer par l’injonction : Mettez-vous en adéquation avec la trajectoire écologique, sinon justifiez l’écocide.

Concevoir une comptabilité socio-environnementale – qui n’est pas seulement focalisée sur le maintien du capital financier – implique de déterminer ce qui compte, ce que l’on veut conserver et comment.

Emergent ainsi de nouvelles priorités à considérer avec des démarches nouvelles: préservation du capital naturel, contribution à la résilience des milieux vivants...

Les défis sont nombreux pour traduire en langage comptable les valeurs à conserver dans un bilan où les capitaux ne sont pas substituables. La comptabilité est invitée à évoluer pour attester que les entreprises sont viables (et non plus seulement solvables). Il s’agit de limiter les risques et d’orienter les investissements vers de nouvelles chaînes de valeur, compatibles avec l’entretien des biens communs. 

Que peut-on apprendre ? 

Ce parcours original permet d’apprendre à renseigner les impacts écosystémiques, appréhender la révolution réglementaire en cours, d’augmenter le champ de vision de la comptabilité aux « choses qui sont devenues vitales » comme le climat ou la régénération des écosystèmes.

Les participants pourront : 

> se situer dans la biosphère, avec de nouvelles contraintes et opportunités basées sur les performances écologiques,

> saisir les nouveaux enjeux et cadres techniques, réglementaires (SFDR, CSRD,Taxonomie...) et pratiques qui créent un nouvel environnement systémique 

> acquérir les outils pour appréhender et mesurer les fonctions naturelles et leur maintien (biodiversité, carbone, eau, sols), assimiler les métriques du capital naturel ;

> se familiariser avec des modes de gestion écocompatibles et les nouvelles comptabilités écologiques

> disposer d'une boite à outils pour amorcer une expérimentation de comptabilité écologique.