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Les GERMINATIONS pour POUSSER la CONVERSION ECOLOGIQUE de l’ECONOMIE

warrren brasse unsplashWaren Brasse/UnsplashQui a intérêt à lutter contre le réchauffement climatique ? La question reste entière 5 ans après les accords de Paris, tant les pays restent rétifs à s’engager dans des trajectoires à 1,5°C. Informer, alerter, prouver l’intérêt collectif à basculer dans des économies bas carbone, ne suffit pas. « Si les pays sont conscients qu'ils vont encourir des pertes en ne réduisant pas leurs émissions, seront-il plus rationnels dans leurs réponses au changement climatique ? » interroge Biying Yu, de l'Institut de technologie de Pékin, l'un des auteurs d’une étude publiée mi-avril dans Nature Communications. Celle-ci atteste que l'économie mondiale pourrait gagner 336 000 à 422 000 milliards de dollars en respectant les objectifs de 2°C ou 1,5°C respectivement. A contrario, les pertes pourraient aller jusqu’à 600 000 milliards de dollars d’ici la fin du siècle en cas de non-respect des accords de Paris.


L’inaction climatique va nous coûter autant qu’une pandémie annuelle.

Mais tous ces chiffres échouent à aligner les acteurs dans une mobilisation commune. Même si l’on sait que l’inaction climatique va nous coûter autant qu’une pandémie annuelle. Parce que nous ne sommes pas égaux face aux risques et l’épreuve pandémique témoigne avec violence de la disparité des moyens pour survivre.


Car il y a des intérêts contraires. Vouloir permettre au plus grand nombre des vivants de vivre et de survivre dignement n’estompera pas magiquement les inégalités sociales et économiques, les rapports de force, l’appât du gain, insiste Antoine Hardy, enseignant à Sciences-Po dans son article Quel discours face à l’urgence écologique ? L’urgence n’est ni une mode, ni un slogan, ni une posture, mais un état de guerre. » En accentuant la fragilisation des plus démunis, la crise sanitaire montre à l’envi qu’il n’y a pas de possibles hors de la solidarité, que toute accumulation (des biens, de l’argent, du temps…) est vaine. Jorge Luis Borges a décrit parfaitement les motifs obscurs qui nous habitent : « Ne pouvant dormir, possédé, presqu’heureux, je me disais qu’il n’y a rien de moins matériel que l’argent, puisque toute monnaie est, rigoureusement, un répertoire de futures possibilités. L’argent est abstrait, répétais-je, l’argent est du temps à venir. »

Contrat moral

Quinze milliards sur deux ans seront alloués à la conversion écologique de l’économie, a annoncé Emmanuel Macron face aux 150 membres de la Convention citoyenne ce lundi 29 juin 2020. Mais le Président français va-t-il pour autant faire passer la protection des écosystèmes avant le droit d’entreprendre ? Ici se situe le cœur des tensions dès lors qu’il s’agit d’astreindre le monde économique à « prendre en compte » les forêts, les fleuves, les sols et l’air qui font nos conditions d’existence. Quitte à restreindre ou interdire tout ce qui est facteur de destruction. « J’irai au bout du contrat moral qui nous lie, s’est engagé Emmanuel Macron. La notion d’écocide est structurante, il faut l’encourager. » Ne pas nuire, tel pourrait être le laisser-passer des entreprises du futur. Ou bien mieux, pourquoi ne pas inciter les organisations à montrer les valeurs sociales et environnementales qu’elles génèrent au-delà de la valeur économique ? Si l’économie sociale et solidaire montre un chemin, passons donc à une économie écologique et solidaire (EES).
 
Un quiz pour préparer les Germinations

Avec les GERMINATIONS, c’est ce cap que nous poursuivons. Nous voulons mettre de la cohérence entre les discours d’exigence et les pratiques, entre les rêves et les expériences. Pour vous « mettre en jambes », nous vous proposons de répondre à un QUIZ disponible ici. Faites-nous ainsi savoir vos attentes et vos priorités pour cette conversion écologique. Nous publierons ses résultats fin août.

Nous sommes heureux de partager avec vous les témoignages de deux nouveaux partenaires. Jérôme Cohen, président d’ENGAGE, insiste sur les liens nécessaires pour transformer notre rapport au vivant. Fabienne Marion, directrice d’UP’Magazine, met en garde : « N’attendons pas la catastrophe pour en prendre conscience. Agissons des maintenant, anticipons le monde qui vient ! » Elle veut redonner espoir dans la prospérité et nous mobiliser autour du concept de « reconsidération » afin de revoir nos manières de vivre, de produire et de compter…

Ils vous invitent, avec nous, à nous rejoindre les 24 et 25 septembre prochains pour les GERMINATIONS. Temps de refondation, à l’heure de toutes les remises en cause !

! Pensez-vous à vous inscrire avant l'été !

Inscrivez-vous et profitez du tarif Early bird jusqu’au 7 juillet.
(les remboursements sont prévus en cas d’annulation pour force majeure)